Il faut du courage pour affirmer sa différence. Google l’a fait, une fois de plus. A qui le tour ?
Aujourd’hui il n’est plus possible d’imaginer qu’il suffit de copier et coller les approches RH issues des bonnes pratiques pour attirer ou retenir les meilleurs talents. Une entreprise qui veut fidéliser ses troupes doit se démarquer, offrir quelque chose d’unique à ses employés, oser la différence et proposer quelque chose hors des sentiers battus qui soit fortement en lien avec sa culture. Autrement dit, elle doit réinventer ses pratiques RH.
La difficulté, c’est qu’on manque de recul pour connaître l’impact de ces nouvelles pratiques. C’est à celui qui ose en premier et qui voit juste. Les collaborateurs sont en attente car dans la plupart des entreprises, les pratiques RH sont actuellement en décalage avec le quotidien « digital » de ses employés, et avec leurs attentes.
Google le faisait déjà avec ses célèbres toboggans et ses tables de ping pong dans les années 2000. Ils ouvrent aujourd’hui la voie à ceux qui ne l’ont pas encore considérée, pour remettre en cause jusqu’aux plus fondamentaux des processus RH: la politique de rémunération.
Chez Freitag il semble qu’on a cessé de perdre du temps avec des processus budgétaires annuels et des revues de performance, pour se concentrer sur l’essentiel.
Le Cern propose depuis quelques années des crédits vacances à ses employés, et plus récemment ce sont les SIG qui innovent avec des horaires « à la confiance ».
Nous n’en sommes qu’au début de la réinvention RH. Pour ceux qui en sont encore à la gestion du personnel ou des ressources humaines, bienvenue à l’ère du « people management ». C’est le terme consacré pour commencer à s’occuper réellement de ce que vivent les employés, de leurs besoins fondamentaux au travail, de leurs ambitions et surtout, de leur envie de contribuer et d’apporter une valeur ajoutée tout en profitant de la vie au quotidien. L’avenir s’annonce passionnant.